Le Sacrement des Malades expliqué par Jésus à Maria Valtorta

Synthèse de Jean-Marie David.

Les citations avec les références de type : (1235-1239,1241,1243) ou (1240) proviennent de la version originale italienne de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » donné par Jésus à Maria Valtorta.
© Centre Editoriale Valtortiano



Qu’est-ce que l'Onction des malades ?

C'est le sacrement spécialement destiné à réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie. (1511)
Par cette onction, c'est l'Église tout entière qui recommande les malades au Seigneur, pour qu'Il les soulage et qu'Il les sauve.
L'Église exhorte aussi les malades à s'associer librement à la passion et à la mort du Christ, pour apporter ainsi leur part au bien du peuple de Dieu. (1499)

À quoi sert l’Onction des malades ?

Comme pour chaque sacrement, l'onction est une rencontre directe et intime entre la créature souffrante et son Dieu Tout-puissant. C'est ainsi que le Christ continue à nous « toucher » pour nous guérir. (1504)
Dieu transmet ses grâces gratuitement et en abondance par le moyen des sacrements. En ce qui concerne l'onction des malades, l'effet premier est une grâce de réconfort, de paix et de courage pour le fidèle éprouvé par la maladie. (1520)
De plus, « s'il a commis des péchés, ils lui seront remis. » (Ja 5 :15) (1510, 1520)
Par la grâce de ce sacrement, le malade reçoit aussi la force et le don de s'unir plus intimement à la passion du Christ. Il est d'une certaine façon consacré par ce sacrement, et sa souffrance prend un sens nouveau : elle devient participation à l'œuvre rédemptrice de Jésus. (1521)
L'onction prépare au dernier passage qui conduit au Seigneur. Elle complète les onctions saintes qui jalonnent toute la vie chrétienne et constitue le solide rempart aux dernières luttes avant l'entrée à la Maison du Père. (1523)
Enfin, l'onction est une demande à Dieu présent dans le sacrement, que le malade recouvre sa santé si cela est convenable à son salut. (1512)

D'où vient l’Onction des malades ?

Elle vient du Seigneur Jésus Lui-même, comme tous les autres sacrements. (1114, 1117)
Le Seigneur Lui-même a accompli de nombreuses guérisons, donnant ainsi un signe éclatant du fait que « Dieu a visité son peuple ». (Lc 7 :16) (1503)
Les malades cherchaient à le toucher, car « une force sortait de Lui et les guérissait tous ». (Lc 6 :19) (1504)
Le Seigneur a aussi confié à ses disciples la mission de continuer à guérir les malades en son nom. (Mt 10 :8 ; Mc 6 :7, 12-13, 16 :17-18 ; Lc 10 :9) (1506, 1507)
Les apôtres ont poursuivi l'œuvre du Seigneur Jésus en évangélisant et en accomplissant de nombreuses guérisons.
(Ac 3 :2,16 ; 14 :8)
L'histoire nous révèle que ce don de guérison a également été attribué à de nombreux saints et saintes au cours des vingt premiers siècles du christianisme.

Qui peut recevoir l’onction des malades ?

Tout fidèle qui éprouve les difficultés inhérentes à l'état de maladie grave ou à la vieillesse. (1527)
Elle peut être reçue par le chrétien qui tombe gravement malade. Elle peut être reçue de nouveau quand la maladie s'aggrave, ou si la santé revient, en cas de nouvelle maladie. (1515)
Il est approprié de la recevoir au seuil d'une opération importante, (1515) et elle est sûrement opportune quand la maladie ou la vieillesse peuvent mettre terme à la vie. (1528)

Qui peut administrer l’onction des malades ?

Seuls les prêtres (évêques et presbytes) sont les ministres de l'onction des malades.
C'est le devoir des pasteurs d'instruire les fidèles des bienfaits de ce sacrement, et c'est le rôle des fidèles d'encourager les malades à faire appel au prêtre pour le recevoir. (1516)
Toute la communauté est invitée à entourer tout spécialement les malades de ses prières et de ses attentions fraternelles. (1516)

Comment procède-t-on pour célébrer ce sacrement ?

Comme pour tous les sacrements, l'onction des malades est une célébration liturgique et communautaire, qu'elle ait lieu pour un seul malade ou pour plusieurs, à l'hôpital, en famille ou à l'église. (1140)
Il est favorable qu'elle soit célébrée au sein de l'Eucharistie, et elle peut être précédée du sacrement de Pénitence. (1517)
Parole et sacrement forment un tout inséparable. La liturgie de la Parole, précédée d'un acte de pénitence, ouvre la célébration. (1518)
Les prêtres de l'Église imposent les mains aux malades – en silence ; ils prient sur les malades dans la foi de l'Église ; ils donnent l'onction avec l'huile bénite. (1519)

Pourquoi permettre la maladie, si le Seigneur veut nous guérir ?

Le Seigneur Jésus a démontré qu'il n'a pas seulement le pouvoir de guérir, mais aussi celui de pardonner les péchés : Il est venu guérir l'homme tout entier, âme et corps ; Il est le médecin dont les malades ont besoin. (Mc 2 :17) (1503)
Ému par nos souffrances, le Seigneur « a pris nos infirmités, et s'est chargé de nos maladies ». (Mt 8 :17 ; És 53 :4 ; 1Pi 2 :24) (1505)
Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu'il s'identifie avec eux : « J'ai été malade et vous m'avez visité ».
(Mt 25 :36) (1503)
Il a invité ses disciples à s'associer à sa vie pauvre et servante. Il les fait participer à son ministère de guérison : « Ils s'en allèrent prêcher qu'on se repentît ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades et les guérissaient ». (Mc 6 :12-13) (1506)
Par sa passion et sa mort sur la Croix, le Christ a donné un sens nouveau à la souffrance : elle peut désormais nous configurer à Lui et nous unir à sa passion rédemptrice. (1505)
La douleur et la mort ne viennent pas de Dieu, et Il ne se réjouit pas de la douleur des vivants. (Sg 1 :13-14) Mais Il permet la douleur comme faveur utile à notre gloire éternelle : par elle, nous continuons la Passion du Seigneur Jésus. (Col 1 :24)

Pourquoi arrive-t-il que des enfants innocents soient très malades ?

Il y a parfois de saintes maladies envoyées par le Seigneur à ses justes, afin qu'il y ait des saints qui sont comme des otages de guerre pour le salut des autres, dans un monde qui fait du plaisir son but. Ces malades bénis par Dieu paient de leur personne pour que, par leurs souffrances, soit expiée la masse des fautes que le monde accumule journellement.

Ainsi, la douleur n'est pas un châtiment quand on sait l'accueillir et en user avec justice. Elle est comme un sacerdoce, ouvert à tous, et qui donne un grand pouvoir sur le cœur de Dieu.
Comme la vie des saints le démontre en abondance au cours des vingt siècles du christianisme, le chemin du Seigneur, son travail, son service, c'est la croix, la souffrance, le renoncement, et le sacrifice.

Le Seigneur, en effet, n'a jamais procuré aux saints une vie humainement heureuse, car leurs missions se réalisent dans et par la souffrance. Et d'autre part, ses serviteurs n'ont qu'un désir, semblable au sien : souffrir pour racheter.

Plus on souffre, et plus on rachète. C'est pourquoi, tout en se souvenant des temps heureux, il faut aimer davantage ceux qui nous donnent de la douleur, parce qu'avec la douleur, ils nous donnent des âmes.

Plus un homme est bon, plus il aura à souffrir. Contempler et souffrir, c'est le don que le Seigneur Jésus accorde à ses privilégiés.

Mais les souffrances des justes passent aussi rapidement que l'hirondelle en comparaison de la durée de la récompense éternelle

Comment faut-il envisager la mort ?

Le monde actuel semble souvent bien loin de ce que la foi nous assure ; les expériences du mal et de la souffrance, injustices et mort paraissent contredire la Bonne Nouvelle ; elles peuvent ébranler la foi et devenir une tentation. (164)

C'est alors que nous devons nous tourner vers les grands témoins de la foi (165) et relire la promesse de Dieu. (Mt 25 :31-46 ; Jn 12 :26 ; 14 :3 ; 17 :21-26)

Dans son immense bonté, le Seigneur promet la même récompense aux « ouvriers d'une seule heure » qu'aux autres. (Mt 20 :1-16) Il en a donné une preuve éclatante au moment même de sa crucifixion, en sanctifiant aussitôt le « bon » larron, qui se repentait après toute une vie de méfaits. (Lc 23 : 42-43) (Son nom était Dismas.)

Il suffit d'une seconde pour que tout soit dit entre l'âme et Dieu. Jésus, Marie, sauvez-moi. Saint Joseph, Saint Dismas, priez pour moi.


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