Présentation de l'œuvre de Maria Valtorta


par François-Michel Debroise
http://www.maria-valtorta.org

Tous les faits reportés par les quatre évangélistes se retrouvent intégralement dans l'œuvre de Maria Valtorta, mais l'œuvre de Maria Valtorta comporte des faits inconnus ou des développements ignorés des Évangiles. Certains s'en offusquent ou s'en inquiètent : c'est légitime. Mais il convient de se référer, sur ce point, à ce que disent l'Évangile même et l'Église, gardienne de la Révélation publique.

L'évangéliste Jean, dont la mort clos la Révélation publique, écrit dans son évangile: "Il y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom" (Jean 20, 30-31). Et il conclut : "Il y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites ; et s'il fallait rapporter chacune d'elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l'on écrirait ainsi" (Jean 21, 25).

L'Église, dans son Catéchisme, reconnaît : "Toute la vie du Christ est mystère : Beaucoup de choses qui intéressent la curiosité humaine au sujet de Jésus ne figurent pas dans les Évangiles. Presque rien n'est dit sur sa vie à Nazareth, et même une grande part de sa vie publique n'est pas relatée" (Catéchisme de l'Église catholique § 514).

L'œuvre de Maria Valtorta a été suffisamment étudiée par des personnes d'autorité, pour qu'on exclut qu'elle soit oiseuse ou nocive pour la foi. Mais dans le Dictionnaire des personnages de l'Évangile selon Maria Valtorta, Mgr Laurentin conclut, sans qu'il n'y ait rien d'autres à rajouter : "Les apparitions bibliques, comme le reste de l'Évangile, sont divines. Celles -- innombrables - qui ont été décrites après la mort du dernier apôtre, ne sont que paroles humaines.

Le cas de Maria Valtorta est, en quelque sorte, intermédiaire, car Jésus s'est engagé avec Maria Valtorta en homme glorifié, d'où tant de particularités subtiles et remarquables. Aussi ne s'écarte-t-elle en rien de l'Évangile, faible partie de sa grande œuvre. Elle rejoint étonnement les personnes, les événements, la faune, la flore, l'astronomie de cette époque sans qu'elle n'en sache rien elle-même, car elle n'avait nulle science et n'avait pas fait de voyages.

En conséquence, quelle valeur convient-il d'accorder à ces étonnants récits ?

Avant tout, il est bien clair que Maria Valtorta ne se fait pas l'égale des évangélistes, malgré les paroles qui figurent sur la couverture même de son livre : L'Évangile tel qu'il m'a été "révélé".

Si ambigüe que soit cette phrase, son livre ne relève pas d'une révélation objective. Mêmes les précisions exactes qu'elle rajoute, ne découlent pas de la Révélation. Elles concernent seulement des informations complémentaires qu'elle a reçues oralement et intuitivement du Christ. Beaucoup sont vérifiées historiquement. Elles viennent pourtant du Christ, mais pas en tant que Révélateur de la Bonne Nouvelle.

Ces coïncidences historiques remarquables, interpellent l'historien mais elles le laissent dans la condition commune pour préciser de quelle sorte d'inspiration il s'agit : divine ou privée ?

Nous avons constaté avec surprise ces coïncidences révélatrices. Elles rehaussent notre estime pour Maria Valtorta, mais sans en faire aucunement un porte-parole infaillible du Rédempteur.

Ce qu'on peut dire en faveur de Maria Valtorta, c'est qu'elle confirme, mieux qu'aucune autre voyante, la vérité historique des éléments nouveaux dont on discute aujourd'hui l'exactitude. Les fruits éditoriaux en semblent heureux.

Dans un précédent livre, nous avons mis en lumière les rares précisions apparemment historiques apportées par les huit personnes auteurs d'une vie de Marie ou de fragments. Aucune n'est comparable à Maria Valtorta pour l'ampleur des précisions nouvelles qu'elle apporte. Le dossier qui suit le manifeste.

Maria Valtorta est la seule voyante qui écrivit personnellement, sous indications ou dictées du Christ. Elle les dépasse toutes en qualité. On trouve chez elle, comme chez Thérèse Neumann, dont elle connaissait l'existence, des précisions visuelles comme si elle avait vu les scènes qu'elle décrit.

Bref, ces conclusions remarquables sur l'authenticité historique et spirituelle de Maria Valtorta, si riches et si nouvelles soient-elles, ne lui donnent pas le statut théologique des auteurs bibliques, ni celui d'interprète officiel de la Révélation. Mais elle se recommande à titre privé, sans proportion avec les autres « vies révélées ».

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